La Thérapie EMDR à Toulouse
La Thérapie EMDR résumée
La thérapie EMDR est issue d’une découverte majeure faite pas Francine Shapiro en 1987. Pour cette découverte, cette psychologue a obtenu en 1994 l’un des plus grands prix scientifiques américain : the Award for Distinguished Scientific Achievement in Psychology.
La thérapie EMDR en 5 points
Comment se déroule une séance ?
- Je vous aide à repérer précisément le problème. Ce sera notre cible.
- Les séries de stimulations oculaires courtes commencent.
- Nous continuons jusqu’à ce que vous vous sentiez plus léger, libéré, apaisé.
- Des pensées telles que « Je réalise que ce n’était pas ma faute », « Je suis en sécurité« , « c’est terminé« , etc., se manifestent.
- Nous définissons ensuite le potentiel que vous souhaitez développer.
- Les stimulations oculaires permettent à votre cerveau de l’associer à la situation.
- L’estime de soi remonte, on reprend confiance, on se sent plus « solide », etc.
- Nous vérifions que les changement sont réels, puis nous passons à la cible suivante.
En savoir plus
La découverte de Francine Shapiro : le mécanisme à l’origine de la thérapie EMDR
Francine Shapiro a découvert qu’une stimulation sensorielle bi-alternée (droite-gauche) permet, dans certaines conditions, de remettre en route le processus « de digestion » par notre cerveau, des traumatismes. Le protocole de la thérapie EMDR permet de créer ces conditions.
Au départ, elle a découvert ce phénomène avec des mouvements oculaires. C’est pourquoi la thérapie s’appelle EMDR : « Eye Movement Desensitization and Reprocessing »
Reportage sur TSR : émission 36.9° « EMDR, la thérapie qui chasse les démons » (télévision suisse romande) :
EMDR, une séance avec le Dr Marx sur Télématin (France 2) :
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Dans quels consulter ?
L’EMDR peut-il être utilisé avec les enfants ou les ados ?
L’EMDR peut tout à fait être utilisé avec les enfants ou les adolescents. Cette thérapie est même très efficace avec ces publics car ils disposent d’une plus grande souplesse cérébrale que les adultes.
Le protocole est simplement adapté en fonction de l’âge du patient. Il est possible de traiter des enfants en EMDR à partir de 2 ou 3 ans. En ce qui me concerne, je reçois essentiellement des adultes et adolescents. Pour plus d’informations, merci de me joindre directement.
L’EMDR soigne t-il tous les « problèmes psy » ?
Non, cependant le champ d’application est très vaste. Par exemple :
- Brown, McGoldrick et Buchanan (1997) ont observé des rémissions pour 5 personnes sur 7 ayant une image très anormale de leur corps (elles se considéraient obèse, nez trop gros…) après une à trois séances de thérapie EMDR.
- Vanderlaan, 2000 ; Wilensky, 2000 ; S. A. Wilson, Tinker, Becker, Hofmann, & Cole, 2000, reportent l’élimination de douleur fantôme (suite à des amputations) après traitement EMDR.
- Des effets positifs ont également observés dans le traitement de la dépression.
Différents travaux suggèrent également que l’EMDR est efficace pour :
- L’anxiété de performance (Foster & Lendl, 1996 ; Maxfield & Melnyk, 2000) ;
- La douleur physique (Grant et Threlfo, 2002) ;
- Les troubles dissociatifs (e.g, Fine & Berkowitz, 2001 ; Lazrove & Fine, 1996 ; Paulsen, 1995) ;
- Les troubles de la personnalité (par exemple, Korn et Leeds, 2002 ; Manfield, 1998).
Quels sont les effets négatifs potentiels ?
Comme dans tout type de psychothérapie, il peut y avoir des phases où le mal-être s’accentue momentanément. Des souvenirs douloureux, des sensations, des pensées négatives, des rêves ou des cauchemars peuvent se manifester. Certains patients éprouvent des réactions pendant la séance.
Cependant, ces états sont transitoires et indiquent qu’un travail est en cours. Cela est donc positif, même si ce n’est pas agréable.
Reconnaissance officielle
Avec plus de 30 ans de recul, la thérapie EMDR a prouvé son efficacité dans de nombreuses études scientifiques contrôlées. La thérapie EMDR est recommandée, par les instances suivantes :
- L’INSERM (2005)
- La Haute Autorité de Santé en France (depuis 2007) pour l’état de stress post-traumatique, la dépression, le risque de suicide, les dépendances à l’alcool et aux drogues.
- L’Organisation Mondiale de la Santé (depuis 2013).