Confiance en soi Toulouse

Avoir confiance en soi

Avoir confiance en soi, c’est avant tout se sentir en sécurité. Ce sentiment de sécurité s’acquiert tôt dans l’enfance. Il se renforce ou se fragilise selon les expériences de la vie.

L’instabilité émotionnelle des parents, les non-dits, l’absence de signes d’affections ou la sur-protection, les comportements imprévisibles ou envahissants (etc.) sont insécurisants pour l’enfant. Elles favorisent un manque de confiance en soi chez le futur adulte.

La stabilité émotionnelle, les explications adaptées, les signes d’affection stables et explicites, les comportements prévisibles et mesurés (etc.), sont sources de sécurité et renforcent la confiance. Elles permettent d’avoir confiance en soi.

Les expériences négatives plus tardives (déceptions, échecs, trahisons, séparations, etc.) viennent souvent réactiver, dans le présent, les fragilités de l’enfance.

On perd alors confiance en soi. On se retrouve paralysé, inhibé, bloqué. A la longue l’estime de soi diminue : on développe des croyances négatives sur soi, ou on leur donne de plus en plus d’importance.

On risque alors de se voir de plus en plus comme faible, nul, incompétent, sans valeur, etc. C’est un cercle vicieux qui commence.

Reprendre confiance en soi

Une première étape est de casser le cercle vicieux, en cherchant des solutions alternatives, en changeant certaines habitudes de penser et d’agir.

Vous avez des ressources insoupçonnées. Vous êtes capables de bien plus que ce que vous croyez. Comment puis-je affirmer cela ? Vous avez déjà au moins une fois dans votre vie, été dans un état ou vous aviez confiance en vous, même si cela a duré quelques secondes.

Si cela est arrivé une fois, quelques secondes, c’est qu’il est possible de retrouver confiance en soi. Pour cela, il faut réduire les freins qui vous empêchent d’exprimer vos potentiels et de prendre confiance, dans les situations ou les moments importants.

Le manque de confiance en soi, perdre confiance en soi ou garder confiance en soi, dépendent d’expériences qui vous ont conduit à croire certaines choses sur vous.

J’ai souvent des patients qui arrivent en consultation pour un gros problème de manque de confiance en soi. Le clavaire dure souvent depuis des années, parfois des dizaines d’années. Certains arrivent même en disant qu’il n’y a rien à faire.

Pourtant, ils sont là : ils ont osé essayer quelque chose de différent, malgré leurs doutes.

Comment faire ?

Avec une approche adaptée, on peut reprendre confiance en soi bien plus rapidement qu’on ne le pense.

Cela dépend de la méthode employée. Par exemple, les patients que j’accompagnent en thérapie brève retrouvent confiance en 3 à 6 séances en moyenne, avec un taux de réussite de 80%.

Pour autant, ce n’est pas une « baguette magique » et on ne pas garantir à l’avance les résultats d’une thérapie, même brève.

La méthode employée (la TBSI) est particulièrement adaptée au problématiques de confiance en soi.

En effet, la TBSI permet par un dialogue dynamique et actif, de créer une relation de confiance et de sécurité profonde. Une méthode de questionnement spécifique permet d’aller au fond des choses, de reprendre conscience de ses ressources et capacités, puis de créer de nouvelles expériences positives.

Or ce sont les expériences nouvelles qui permettent à notre cerveau de lever les blocages liés à la confiance en soi.

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En savoirs plus

La confiance en soi est une notion complexe. On peut dire que nous manquons tous de confiance en soi. Seulement certains en souffrent et se trouvent profondément entravés dans leur évolution personnelle et leur épanouissement.

Les différentes dimensions de la confiance en soi

La notion de confiance en soi renvoie à plusieurs dimensions.

  • Elle dépend fondamentalement de notre “sentiment de sécurité interne”. Ce sentiment est le fond de sérénité ou d’anxiété qui se traduit par un sentiment de sécurité ou d’insécurité.
  • La confiance en soi dépend également des représentations que l’on a de soi et de l’estime que l’on se porte. Au fond, il s’agit de la façon dont on se juge soi-même.
  • Elle est aussi liée à ce que l’on appelle le sentiment de compétence. Il s’agit en fait des croyances que nous avons développées au sujet de notre capacité à réaliser certaines choses.
  • La confiance dépend enfin du sentiment de légitimité à recevoir certains bénéfices ou une certaine reconnaissance. C’est au fond notre capacité à nous autoriser le bonheur, le bien-être ou certaines satisfactions.

On peut donc dire que :

La confiance en soi est un état de « sécurité interne », associé à des représentations de soi, mais aussi et surtout, à la croyance profonde en notre capacité d’agir ainsi qu’à notre droit d’accéder à ce que l’on désire…

Bien entendu ces différentes dimensions sont intriquées les unes dans les autres. Cependant, il est probable que nous ayons développé des fragilités particulières à certains de ces aspects et moins à d’autres.

Les facteurs déterminants pour la confiance en soi

De nombreux facteurs vont être déterminants :

  • l’ancienneté de ces “zones de fragilité” ;
  • les difficultés particulières de nos parents ;
  • notre contexte socio-culturel ;
  • notre éducation ;
  • nos expériences de vie ;
  • des traumatismes éventuels ;
  • les rencontres que l’on aura faites ;
  • la façon dont on aura intégré cela à notre identité ;
  • Etc…

Suivant notre configuration personnelle, il sera plus ou moins difficile de retrouver confiance en soi. Cependant, soyez rassuré(e) :

Il est dans la grande majorité des cas possible d’améliorer sensiblement les choses.

L’inconscient et la confiance en soi

Comme nous l’avons vu, la confiance en soi prend ses racines au plus profond de notre être. En effet, elle émane de la façon dont nous avons construit notre identité et cela depuis la plus tendre enfance.

C’est pourquoi une grande partie des processus en jeu dans le manque de confiance en soi sont inconscients. Et c’est bien  cela qui rend le travail difficile. En effet, par essence, ce qui est inconscient ne nous est pas d’emblée accessible. On peut alors parler d’angle mort.

Mais comment agir sur ce que nous ne percevons pas clairement ? Seul c’est très difficile.

Pour travailler sur nos angles morts, nous avons donc besoin de quelqu’un qui ait une connaissance et une habitude des ces questions. Et d’autant plus si l’on débute dans ce  type de démarche.

C’est alors comme prendre un guide pour faire de la randonnée en montagne.

Heureusement et comme pour la randonnée en montagne, nous pouvons apprendre grâce à ce guide et devenir progressivement plus autonome.

En effet, avec un “bon guide”, petit à petit, il y aura :

  • de moins en moins besoin du guide ;
  • De moins en moins d’angles morts.